Une histoire au jour le jour, celle de ma vie, de mon travail de sculpteur : les deux sont tellement en lien! Les expos prévues, les espoirs et les projets, les rencontres et les échanges. Bref, la vie d'une femme sculpteur, sculpteur de femmes: -amazones ou séductrices, -guerrières ou mutines..... /// Si vous voulez me faire parvenir un petit mot: nicole.brousse@gmail.com/................ Voici mon site: http://sculpteurnicolebrousse.org/

samedi, décembre 12, 2009

Présentation "Il était une fois"

« Il était une fois… » Nicole Brousse…
Une femme sculpteur/ sculpteur de femmes… »

…Tout au début, elle aimait modeler l’argile, le vêtement, la danse, mettre en
forme le tissu,. …
Elle décida qu’elle exprimerait cela à travers la Sculpture, puis commença à élaborer des corps de femmes.
Parallèlement, elle s’intéressait à ce qui permet de mieux se connaître,
faire évoluer son bien être et, petit à petit s’installa l’envie de faire passer cette autre passion dans ses sculptures.
Des oeuvres naquirent alors de ce mariage intérieur avec la
découverte de soi et l’ouverture à l’inconscient collectif.
« L’infiniment petit retrouvant l’infiniment grand » n’est ce pas Mr
Pascal !
Elle décida un beau jour, (telle une archéologue ou une scientifique),
d’expérimenter sa recherche personnelle dans son travail de sculpture, l’un
servant d’outil à l’autre et réciproquement.
Donnant ainsi naissance à « différentes inspirations… »
Au début, elle ne se rendait pas compte du lien qui existait entre ces
deux recherches.
Mais par la suite, elle finit par comprendre que tout était complémentaire.
Chaque sculpture permettait d’échafauder une « théorie » :
Tous les êtres vivants, au plus profond d’eux-mêmes, sont reliés entre eux et à l’univers
Dans son fond intérieur, elle se mit alors à voyager, car elle voulait
que son travail de sculpture soit de tous les temps et de toutes les
origines.
C’est dans le croisement de l’horizontale (le temps ), partant de
l’antiquité pour aller vers le futurisme en passant par le moyen age , le
fantastique et de la verticale (civilisation), inspirée par les différentes
cultures, qu’elle pensait pouvoir trouver l’essence même du monde !

A la croisée de tout cela, elle découvre enfin le :
Ici et maintenant !
Et c’est ainsi que…
« … la recherche du » je » se transforme petit à petit en
l’expression du jeu.
Comme son nom l’indique, le présent est un cadeau et nous ramène à
la joie d’être en vie… »
Au fil des ans, elle s’aperçoit qu’il s’agit bien de retrouver l’essence
même de vie à travers des sculptures qui en sont dépourvues…

« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? »
Démonstration par l’absurde…. Ce qui nous ramène au jeu.

Toujours cette dualité se retrouvant au beau milieu de la dérision… »




La mise en scène dans le parc

est le reflet de ce qui est exprimé dans le texte ci-dessus, c’est pourquoi j’ai choisi d’installer cette exposition dans le parc du château comme un spectacle.
Outre le fait qu’elles font penser à la danse ou au cirque, il s’agit bien d’un ensemble de sculptures qui se suivent et existent grasse à des prises de consciences dans ma vie et mises en évidence d’une manière symbolique.

C’est, en effet, à l’origine un travail intérieur qui aboutit dans mon travail de sculpteur.

Les sculptures présentées ici sont le reflet de ce cheminement, et c’est pourquoi, je les présente comme une suite, comme un spectacle vivant.


1) « Vers l’unité », Les deux pôles d’un tout qui est…nous !


A l’intérieur du cadre, qui, pour moi, correspond à l’enveloppe corporelle, les personnages suspendus représentent la dualité intérieure, côté féminin et côté masculin reliés par le cercle afin de les unifier et ainsi créer la paix intérieure.
Je comprends alors que mes toutes premières sculptures qui exprimaient le rapport de force entre homme et femmes peut venir d’un «combat» plus intérieur.

Un premier pas !



2) « Suite logique »

Les 3 sculptures qui se suivent ont été créées indépendamment l’une de l’autre sur plusieurs mois, mais dans l’ordre présenté ici, c’est uniquement en réalisant la 3éme pièce que j’ai eu comme la révélation qu’elles allaient ensemble et que la suite était évidente et même fort logique .

a) « Saut dans l’inconnu »
A chaque fois que nous choisissons de vivre un événement nouveau nous rentrons dans l’inconnu, et c’est un grand saut, qui, parfois, donne le vertige.

b) « Lâcher prise »
La peur, souvent, nous fait hésiter et nous restons bloqué dans une position qui semble être alors, en suspend, c’est alors que nous devons lâcher et agir avec confiance…

c) Harmonie
La 3ème sculpture est le résultat de l’ensemble des 2 précédentes, la récompense, la reconnaissance envers nous même qui avons fait un pas en avant et envers l’univers qui nous y a aidé.



3) « Jeux de jardins »



a) « Cache cache accroupie »

b) « Accoudée à un arbre »

c) « Jeu de cercle »

d) « jeu de balles »

Lorsque l’on se « lâche » et que l’on fait confiance, on se rend compte alors que ce qui est le plus important dans sa vie est l’instant présent .
Ce sont imposées alors ces sculptures qui jouent à cache cache ou aux cercles.

Tout au début de mon travail, les femmes que je représentais étaient enchaînées ou éventrées…







4) « Suite à l’infini »


L’envie de créer cette suite de 8 personnages (Le chiffre 8 est proche du signe de l’infini) est venu tranquillement puis elle est devenue évidente. Après le jeu qui nous rend léger et heureux, tout peut sembler possible, même traverser la matière.
Ces personnages symbolisent la faculté que nous avons tous, êtres humains de dépasser nos limites, si nous le voulons.

Nous utilisons si peu de nos capacités :

« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme comme elle est , infinie »

William Blakes

Rappel de ma présence sur les sites "artistes côtés"/ "Drouot cotation"...








Bientôt parc de sculptures

Petit diaporama dans les Pinèdes,
si vous désirez voir de plus près,
Sur rendez vous, 06 14 55 59 38,
Près de Salon de Provence.